18th September, France.
received anonymously via email:
“English :
On the night of 18 to 19 September, in the Paris region, a pheasant farm was sabotaged and people escaped.
A group of activists broke into a farm in order to be able to give back their freedom to pheasants specifically raised for hunting. Hunting season having already begun, it is only to offer them an advance on the releases already planned by the hunters in the hope that they can flee far enough and not suffer the mortal consequences of what is only a hobby for their oppressors …
The place was found by satellite images, looking for large green spaces in the countryside, dotted with small lines arranged in straight rows (the posts supporting the net of the aviaries): characteristic images of hunting farms.
Powerful cutters were used to quickly enter the enclosure. At first there was a pen that encircled the aviaries. It was necessary to open it to access the latter. Then, in the same way, the activists entered the aviary and severed a large part of the nets overlooking the enclosure. There were also bushes inside the enclosure in which the net clung as it began to fall. Some pheasants refused to flee outside the enclosure while others flew away at the first opportunity. Some were hiding in the bushes of the enclosure, and others got their paws and body caught in the net now on the ground. It took us forty minutes before we could extract the majority of these people who have no way of knowing the fate that the hunters had reserved for them.
The enclosure was about 900m2 and we removed the majority of the net on this surface by cutting it with cutters and knives. We tried as hard as we could to bring it together to make it as safe as possible for pheasants who did not want to leave the enclosure, and the least impeded for those who wanted to escape.
Finally, we tagged “Stop Speciesism” on the tin shelter that their future assassins had built for them.
We spent about 1 hour on site and probably allowed a hundred people to get ahead of their oppressors. However, this enclosure was one of a dozen others present on this hunting area, and we know that it is possible that most of the people released tonight will die of various reasons related to their birth and their life in captivity, or will be caught by the hunters.
There are no good outcomes when it comes to helping a large number of people born in captivity, held by human beings wanting their death. Speciesism and all the people that support it are guilty of their fate. This action was intended to hinder the deadly projects of the owners of this hunting farm, and to help to the best of our ability the people who were detained there.
Join us. Let’s help them. And demand the abolition of all dominations.
Français :
Dans la nuit du 18 au 19 septembre, en région parisienne, un élevage de faisan.e.s a été saboté et des personnes se sont échappées.
Un groupe d’activistes s’est introduit dans un élevage afin de pouvoir rendre la liberté a des faisan.e.s élevé.e.s spécifiquement pour la chasse. La chasse ayant déjà commencé, ce n’est que leur offrir une avance sur les lâchés déjà prévus par les chass.eurs.euses dans l’espoir qu’iels puissent s’enfuir assez loin et ne pas subir les conséquences mortelles de ce qui n’est pour leurs oppress.eurs.euses qu’un loisir…
Le lieu a été trouvé par image satellite en cherchant des grands espaces verts en campagne, parsemés de petits traits disposés en lignes droites (les poteaux supportant le filet des volières) : image satellite caractéristique des élevages en volières pour la chasse.
Des pinces coupantes puissantes ont été utilisées afin de pénétrer rapidement dans l’enclos. Il y avait dans un premier temps un enclos qui encerclaient les volières. Il a fallu d’abord l’ouvrir afin d’accéder à ces dernières. Ensuite, de la même manière, les activistes sont entré.e.s dans la volière et ont sectionné une grande partie des filets surplombant l’enclos. Il y avait également des buissons à l’intérieur de l’enclos dans lesquels le filet s’accrochait au fur et à mesure qu’il se mettait à tomber. Quelques faisan.e.s refusaient de s’enfuir hors de l’enclos tandis que d’autres s’envolèrent à la première occasion. Certain.e.s se cachaient dans les buissons de l’enclos, et d’autres se prenaient les pattes et le corps dans le filet maintenant au sol. Il nous a fallu une quarantaine de minutes avant de pouvoir extraire la majorité de ces personnes qui n’ont aucun moyen de savoir le sort que les chass.eurs.euses leur avait réservé.
L’enclos faisait environ 900m2 et nous avons retiré la majorité du filet sur cette surface en le découpant avec des cutters et couteaux. Nous avons tenté au maximum de le rassembler pour le rendre le moins dangereux possible pour les faisan.e.s qui ne souhaitaient pas quitter l’enclos, et le moins entravant pour les celles et ceux qui voulaient s’échapper.
Pour finir, nous avons tagué « Stop Spécisme » sur l’abri en tôle que leurs futur.e.s assassin.e.s leur avait construit.
Nous avons passé environ 1 heure sur place et avons probablement permis à une centaine de personnes de prendre de l’avance sur leurs oppress.eurs.euses. Cependant, cet enclos faisait partie d’une dizaine d’autres présents sur ce domaine de chasse, et nous savons qu’il est possible que la plupart des personnes libérées cette nuit mourrons de diverses raisons liées à leur naissance et leur vie en captivité, ou seront rattrapées par les chass.eurs.euses.
Il n’existe pas de bonnes issues possibles lorsqu’il s’agit de porter assistance à un grand nombre de personnes nées en captivité, détenues par des personnes humaines voulant leur mort. Le spécisme et toutes les personnes qui en font l’apologie sont coupables de leur sort. Cette action avait pour but d’entraver les projets mortifères des propriétaires de cet élevage de chasse, et d’aider au mieux de nos possibilité les personnes qui y étaient détenues.
Rejoignez-nous. Aidons-les. Et exigeons l’abolition de toutes les dominations.”